CAP AU NORD

4ème semaine

 

Lundi 23 avril :

 

 

Nous avons bien dormi. Petit-déjeuner délicieux. Nous avons eu droit à du pain complet aux céréales
fait par Françoise, de la confiture maison dont notamment celle à la rhubarbe / abricot, un succulent jus de pommes bio fabriqué grâce aux fruits du voisin et un bon café chaud.

 

Une fois rassasiés, nous avons pu reprendre la route en direction du FUMAY. Nous traversons de gigantesques forêts soigneusement entretenues et qui nous dépaysent complètement. La route est très agréable, de très bonne qualité et quelques descentes nous permettent de nous reposer…

 

Nous rencontrerons, encore une fois, un jacquet. Il arrive de MAASTRICHT et ne porte qu’un tout petit sac à dos… C’est le premier que l’on voit si peu chargé. Comment a-t-il pu faire ? Le pèlerin que nous avons rencontré hier et qui arrivait d’HOLLANDE avait une charge bien plus importante.

 

Arrivés à FUMAY, Kriss a validé son BPF et où nous avons pris un café accompagné d’une friandise.

 

Aussitôt après, nous sommes passés par la voie verte afin d’aller jusqu’à GIVET. La route est plate, agréable, roulante et les kilomètres s’envolent avec le soleil qui parfois fait son apparition.

 

 

 

 

 Le long de la Meuse, nous rencontrerons moult animaux (oies blanches, bernaches, cygnes, canards, cormorans,  moutons, chevaux, etc…),

 

 

 

 

 Une usine d’extraction d’ardoise (une ardoisière),

 

 

 

 

Le fort militaire de GIVET où 1 000 soldats étaient en garnison il y a encore 1 an.

 

 

 

 

Arrivés à la fin de la voie verte, nous reprendrons la route.

 

 

Quelques mètres et enfin nous voilà en BELGIQUE.

 

 

 

 

 Une première route (blanche sur la carte) nous achèvera. Puis une seconde et ainsi de suite. C’est décidé désormais plus jamais de petites routes. Elles sont de très mauvaise qualité, pleines de trous, les côtes y sont nombreuses et parfois le pourcentage est important. Entre GIVET et DINANT, nous avons tellement eu de côtes importantes qu’elles nous ont bien exténués. Kriss, juste après être entrée en BELGIQUE avait passé la remorque à Albert. Heureusement car au vu de tout ce qu’il a fallu grimper, elle n’aurait pas pu. Ayant assez de mal à monter ces côtes, elle n’aurait réussi avec la remorque.

 

Enfin arrivés à DINANT, vu l’heure tardive, la pluie qui continue de tomber et le fait que Kriss a les pieds dans l’eau…, nous décidons de prendre une chambre à l’hôtel qui se situe à 100 mètres de nous. Nous y trouverons chaleur et réconfort.

 

 

 

 

 

 

Le centre-ville étant en fait à près de 3 km de là, nous irons demain.

 

 

 

 

 

 

Mardi 24 avril :

 

Après avoir bien dormi et séché nos affaires, nous avons repris la route. Arrivés dans le centre-ville de
DINANT, Kriss a acheté des COUQUES, spécialité locale. Il s’agit d’une pâtisserie à base de miel, très très dure, qui ne peut être croquée… Elle se suce.

 

 

 

 

Nous avons poursuivi notre chemin par YVOIR et GODINNE où nous avons dû stopper quelques instants. Le porte-bagages d’Albert avait cédé. Les fixations, sous le poids et les vibrations, étaient sorties de leur emplacement. Sous les yeux du voisinage, nous avons réparé. Surpris par nos gestes de coucou, l’un d’eux a osé sortir. Là encore, il s’agissait du fils. Lui aussi était envoyé en première ligne.

 

 

 

 

Le midi, nous avons déjeuné à PROFONDEVILLE dans la première friterie belge venue. Les gérants, très aimables, nous ont choisi nos menus. Une photo de Benoît POOLVORD trônait. Il s’agit d’un voisin et d’une bonne relation.

 

 

 

Vu que la météo est très mauvaise et que les supers protections de pluie de Kriss ne sont pas du tout efficaces, nous avons décidé d’aller chez D4 acheter des bottines en plastique afin d’avoir désormais toujours les pieds au sec. Le magasin le plus proche, situé à JAMBES, se trouvait sur un piton rocheux. Après avoir longuement et durement grimpé, nous y sommes arrivés sous un soleil de plomb. Et oui là il faisait beau. Pour une fois.

 

Nous sommes arrivés, en fin d’après-midi, à ANDENNE où nous n’avons pas trouvé de camping et où l’office de tourisme était déjà fermée.

 

Décidant d’aller planter la tente sur le terrain du complexe sportif, nous avons été stoppés dans notre course. Un homme nous a interpelés. Il voulait savoir si nous savions où dormir et nous inviter.

 

Il s’agit de Thierry qui, après avoir fait le tour du monde à vélo durant deux ans en solo, nous ayant repéré le matin vers DINANT et nous ayant revu, ce soir-là, à côté de chez lui, nous a offert le gîte et le couvert.

 

C’est avec sa petite famille (Huyen et Lola) que nous passerons la soirée. Il nous gratifiera en nous montrant quelques photos de son périple mondial. Quel bonheur.

 

 

 

 

 

Mercredi 25 avril :

 

Nous nous réveillons à 8 h 45. Bon sang, il faut se dépêcher.

 

A 10 h 30, nous quittons Huyen et Lola, Thierry étant déjà parti travailler.

 

Direction HUY. Passons sur le pont Roi Baudoin, et direction JEHAY. La route grimpe et la circulation intense et rapide, genre autoroute, est stressante et épuisante.

 

 

 

 

Nous déjeunerons à SAINT-GEORGES-SUR-MEUSE où nous mettrons le blog à jour ou presque.

 

Nous repartons sur Tongeren. Le revêtement de la route est de très mauvaise qualité : trous, etc…

 

Arrivés à TONGRES (TONGEREN), nous parcourons une avenue avec de superbes pavillons et des pistes cyclables partout.

 

A l’entrée de la ville, nous nous arrêtons pour faire le point.

 

 

 

Un habitant nous regarde et s’approche. Nous discutons. Finalement, il nous invite à prendre un café.
Ensuite, nous propose de dresser la tente dans son jardin. De fils en aiguille, William nous fait les honneurs de sa maison et nous laisse sa demeure à disposition car il a un rendez-vous à 20 h.

 

Pendant que nous nous douchons, il est allé acheter des escalopes de poulet et nous invite à dîner. Décidément l’hospitalité des belges n’est pas un vain mot.

 

Nous avons bien dîné et lui est parti à son rendez-vous. Nous en profitons pour mettre à jour nos carnets de voyage et préparons le blog dans l’attente d’une connexion wifi.

 

Il est 22 heures. La fatigue se fait sentir. La nuit sera bonne.

 

Au fait, devinez quoi. Il a plu toute la soirée, pour changer.

 

 

 

 

Jeudi 26 avril :

 

La nuit a été pluvieuse et le vent n’a eu de cesse de souffler.

 

Nous nous levons à 7 h 30. Petit-déjeuner avec William et nous partons accompagnés de celui-ci, à vélo, afin de nous sortir de la ville vu la complexité du chemin.

 

 

 

 

Direction BILZEN. Nous achetons des chaussons aux pommes d’un autre monde. Bien garnis et délicieux.

 

 

 

 

Nous poursuivons jusqu’à AS pour la pause casse-croûte. Un vent froid nous fait écourter la pause.

 

Nous repartons vers MAASEIK. La direction est mal indiquée et nous fait tourner un moment.

 

Nous roulons en direction de THORN qui marquera notre passage en HOLLANDE.

 

Nous stoppons notre journée au petit camping familial d’ITTERVOORT.

 

 

 

 

Il fait très beau donc l’orage arrive. Nous commençons à avoir l’habitude.

 

 

Heureusement que nous avons monté rapidement le campement car des bourrasques de vents et de pluie nous ont assaillies. Nous avons vraiment cru y perdre la tente. Un orage d’une violence inouïe.

 

La Belgique Flamande est bien dotée de pistes cyclables mais dans un état effroyable surtout pour un trois roues. Le matériel va en souffrir.

 

Kriss voulait fêter son anniversaire en Hollande. En fait, elle l’a commencé en Belgique et l’a fini en Hollande. Le pied.

 

 

 

 

 

Vendredi 27 avril :

 

Il a plu pratiquement toute la nuit. Nous nous dirigeons vers HELDEN et nous nous perdons. C’est mal indiqué et nous tournons en rond à cause des diverses explications des habitants.

 

A midi, vers KESSEL, nous stoppons chez Mac Do (où Napoléon trône) afin de mettre le blog à jour.

 

 

 

 

Nous repartons vers VENLO. Nous aurons bien du mal à en sortir. Il faut absolument éviter de renter dans les villes. C’est une perte de temps considérable.

 

Marcel le GPS est un peu fantaisiste. Nous demandons notre route à une vieille dame qui parle bien le français et nous oriente sur une route, mal indiquée, où nous perdons notre chemin et retournons, par hasard, sur nos pas. Sortis de la ville nous continuons.

 

 

 

On programme de nouveau le GPS et là ça fonctionne. Il nous amène à une intersection. STROELEN à gauche. Le GPS dit tourner à droite puis encore à droite. Résultat : nous sommes sur une entrée d’autoroute qui ramène sur VENLO.

 

A la sortie de STROELEN nous demandons à une dame qui bêchait si elle connait un camping. Après quelques explications, nous finirons dans son jardin. Une nuit dans un haras. Quoi de mieux. Les chevaux sont justes à côté de nous pour la soirée car, à la nuit tombée, ils rentrent tous aux écuries.

 

 

 

 

 

Au fait, aujourd’hui nous sommes entrées en ALLEMAGNE par VENLO mais nous retournons en HOLLANDE pour revenir en ALLEMAGNE. Cela vient du fait que nous longeons la frontière. Ce n’est pas une hésitation de notre part...

 

 

Le temps s’est considérablement réchauffé. Descendons-nous vers le Sud ?

 

 

 

 

 

Samedi 28 avril :

 

Il a plu absolument toute la nuit. A 7 heures il pleut encore. Dès que ça s’arrête, nous nous levons et
partons vite avant que le mauvais temps ne revienne.

 

Nous faisons route vers BOCHOLT et passons par GELDERN, XANDEN, WESEL, en utilisant des pistes cyclables. Arrivés à environ 10 km de BOCHOLT, plus rien. Aucune indication excepté une route que nous prenons mais qui serait exclusivement réservée aux voitures.

 

Dès que nous le pouvons, nous la quittons et finissons par retrouver des panneaux indicateurs.

 

Arrivés à BOCHOLT, là encore, nous perdons un temps fou en ville à la recherche du syndicat d’initiative ou de campings indiqués aux abords.

 

 

RAS. Finalement, un homme à vélo à l’allure bizarre, nous accompagne jusqu’à un camping réservé aux camping-cars mais où on nous laissera planter la tente.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 29 avril :

 

Nous avons bien dormi et il n’a pas plu. Bizarre !

 

7 h debout et à 8 h le gérant nous ouvre les portes du garage où nous avions entreposé nos vélos.

 

Nous partons vite et de bonne heure puis prenons un petit-déjeuner dans une station-service très fréquentée par la populace car ils vendent de tout à prix correct et semblent être un des rares magasins à être ouvert le dimanche matin.

 

Nous reprenons la route et passons par AALTEN, LICHTENVOORDE et déjeunons vers GROENLO, au bord d’un lac où quelques pêcheurs sévissent. Nous rencontrons beaucoup d’habitants qui se déplacent à vélo, souvent assistés par un moteur et parfois disposent d’une voiturette
électrique.

 

Les pistes cyclables sont de qualité et sont parfaites même si parfois plus aucun panneau n’indique la direction à prendre.

 

 

 

 

Nous avons rencontrés plusieurs groupes de coureurs cyclistes. C’est bien la première fois.

 

Les gens ne semblent pas très aimables mais sont toujours disposés à nous renseigner si nous les interpellons.

 

 

L’après-midi, le soleil s’installe. La boîte à pharmacie d’Albert souffre. Nous stoppons dans un parc où la pêche et de rigueur. Les pêcheurs que nous rencontrons nous donnent un bloc de gel froid. Nous sommes sauvés. En remerciement, nous boirons une bière avec eux. Ils sont forts sympathiques. Nous questionnent. Nous indiquent un camping et sa route à environ 30 km. Deux femmes se proposent de téléphoner à leurs amis de Nordborn où nous pensons passer la nuit. Comme il n’y a pas de camping, ils pourraient nous héberger. Nous déclinons car tout peut arriver en route. Nous ne voulons pas nous engager.

 

Repartis rafraîchis, nous demandons notre chemin faute de panneaux. Une dame, parlant un peu l’anglais, prendra la décision de nous accompagner à vélo. Le convoi exceptionnel est de sorti. LYDIA devant et nous derrière. Après 15 bonnes minutes de promenade, elle nous quittera après nous avoir indiqué le chemin.

 

 

 

 

Sortant d’ENSCHEDE, nous apercevons un camping. De peur de ne pas en trouver ailleurs, nous décidons d’y stopper pour deux nuits. Recharges obligatoires du matériel et du personnel. Révision matos nécessaire après toute cette pluie et ces routes chaotiques.

 

 

 

 

 

 

 

 Bilan de la semaine :

 

Les routes deviennent de meilleure qualité et sont plus agréables. Le temps semble être de notre côté et les côtes se sont calmées. Nous continuons la belle aventure avec vous.

 

 

 

 



25/04/2012
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