CAP AU NORD

5ème semaine

 

Lundi 30 avril :

 

Journée de repos et donc de travail. Nous avons procédé à la mise à jour du blog et à la révision mécanique de l’ensemble du matériel.

 

 

Il a fait un temps superbe. Toutes nos affaires ont pu sécher.

 

 

Mardi 1er mai :

 

Au moment de plier le campement, il s’est mis à pleuvoir… alors qu’il faisait beau.

 

Nous avons pris la direction de GRONAU, BAD BENTHEIM, MEHRINGEN, LISTREP, MESSINGEN et enfin FREREN.

 

Les routes cyclables nous promènent… C’est le cas de dire ! Nous y perdons du temps.

 

Souvent mal indiquées, nous sommes obligés de demander régulièrement notre route.

 

Aujourd’hui c’est le must, nous traversons des parcs, des forêts dont les sols sont pleins de racines, de trous, de ponts en bois. Nous nous sommes même retrouvés dans une forêt dont le chemin était uniquement constitué de sable. Mon vélo a ripé (non, je ne suis pas tombée) et j’ai juste la pédale droite incrustée dans le mollet. Un souvenir de plus.

 

 

 

 

 

Dans l’après-midi, encore mieux, nous avons même dû traverser une voie ferrée mais dont le passage était protégé par deux barrières fixes décalées qui ne pouvaient pas nous permettre (trike et vélo + remorque) de passer. Seuls les piétons et vélos deux roues avaient accès. Des promeneurs nous ont aidé à pousser nos montures lourdement chargées sur les rails et à les mettre de l’autre côté de la voie ferrée.

 

 

 

 

Nous arriverons en fin de journée à FREREN où nous irons au camping. En fait c’est plutôt un village… genre SDF.

 

 

Le propriétaire, âgé et fort sympathique, ne nous comprend pas et nous non plus d’ailleurs. Mais ce n’est pas grave. Son sourire fait tout oublier.

 

 

Mercredi 2 mai :

 

Ce matin, il fait beau. Nous partons vers ANDERVENNE où nous faisons des courses. Albert trouve qu’il y en a trop et qu’il faut encore porter du poids supplémentaire…

 

Nous poursuivons la route vers HERZLAKE, WACHTUM, FRIESOYTHE et ALTENOYTHE.

 

Ne trouvant pas de camping, nous décidons de planter la tente à côté d’une porcherie, face à un haras. Juste à ce moment-là, le propriétaire et son fils, en tracteur, apparaissent. Nous leur demandons l’autorisation. Plus tard, nous aurons la visite de toute la famille, les fils, la fille (Stéphanie) et la maman. Nous leur racontons notre voyage. Stéphanie est en admiration. Encore une qui, c’est certain, prendra, un jour, la route à vélo.

 

 

 

 

Jeudi 3 mai :

 

Couchés tard mais levés tôt (5 h 45), nous nous préparons. Avant d’aller à l’école, Stéphanie vient nous dire adieu. Au moment de partir, nous allons remercier le propriétaire des lieux.

 

Nous poursuivons notre route vers BAD ZWISCHENAHN où nous rencontrons « EINKS » (de mémoire) qui habite face à un moulin que nous admirons. Il nous interpelle. Je dis à Albert qu’il nous fat des signes comme s'il voulait que nous mettions nos vélos à l’intérieur. Bizarre !

 

En fait, il est en train de nous montrer son vélo : un trike. Nous discuterons ensemble un moment puis repartons en ville.

 

 

Albert s’achètera un nouvel appareil photo. Le premier n’ayant pas supporté 4 photos en un mois, il a rendu l’âme.

 

Nous dînons vers AUE, dans un abris-bus, la pluie sévissant depuis que nous sommes partis de BAD Z.

 

Nous poursuivons par JADE où nous trouvons un camping cher qui nous semble sale.

 

Nous poursuivons et là nous découvrons un camping au bord de l’eau style Mont-St-Michel. Nous nous approchons. Il semble boueux et bien près de l’eau… Non en fait c’est propre. Une dame du camping nous invite à nous installer à un endroit bien précis car la terre y est plus haute et donc le sol plus sec… Nous payons 3 euros pour nous deux, tout compris. C’est grand luxe en fait. Douche chaude à volonté, WC ultra-propres avec serviettes blanches parterre pour s’essuyer les pieds, gels désinfectant pour la lunette, papier en quantité, gel lavant pour les mains, papiers pour s’essuyer, restaurant peu cher et très copieux avec vue sur la mer, poubelles à disposition dans tous les coins, etc…

 

Nous avons la compagnie de différentes sortes d’oiseaux : mouettes, canards, sternes, et bien d’autres que nous n’identifierons pas. Il semble que ce soit à proximité d’une réserve naturelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce soir, nous ferons un festin royal face à la Mer du Nord.

 

 

 

 

 

 

 

Dans la soirée, la mer, partie on ne sait où, est arrivée sur le bord du rivage vers 20 h.

 

Superbe spectacle.

 

 

 

 

 

 

Vendredi 4 mai :

 

La nuit fut excellente.

 

Vers 1 h je me suis réveillée car j’entendais, dans mon sommeil, le clapotis de l’eau. Etant donné que l’eau inonde parfois tout le camping, je voulais m’assurer que cette nuit ça ne serait pas le cas. Vous comprenez pourquoi. RAS. Elle était bien au bon endroit.

 

Au petit matin, nous avons été réveillés par le cri des sternes et des bécasses, quelques canards étaient aussi de la partie.

 

 

A BLEXEN, nous avons pris le ferry pour traverser le WESER et arriver vers GEESTEMUNDE.

 

 

 

 

 

 

Nous avons pris la direction de SCHIFFDORF. En sortant de la ville, nous avons aperçu un superbe moulin. Il parait que c’est le plus beau moulin du pays en état de marche.

 

 

 

 

Un homme et son épouse nous ont fait visiter. Madame parlant le français, ça nous a été facile de comprendre le fonctionnement de la bâtisse.

 

 

 

 

 

Repartis avec un temps maussade, nous sommes arrivés à BAD BEDERKESA. Le camping est très agréable. La pluie arrive. Nous plantons vite la tente, une douche chaude et hop au restaurant pour travailler.

 

 

 

 

Samedi 5 mai :

 

La nuit fut sèche.

 

Au moment de régler la facture on nous demande 20 € alors que la veille on nous avait indiqué 10 €. Réalisant que c’est son employeur qui nous avait annoncé le prix, elle nous a remboursé la différence.

 

Nous prenons la route et traversons LINTIG, LAMETEDT, WISCHLOFEN où nous prendrons le bateau pour arriver à GLUCKSTADT.

 

 

 

 

 

 

 

Quelques kilomètres après STEINBURG, nous décidons de stopper.

 

Nous avons du mal à trouver un endroit.

 

Nous demandons à un couple qui, certainement effrayé, fera mine de ne pas comprendre et nous indiquera un camping à plus d’une heure de là. Il est 19 h.

 

Nous finirons sur un chemin longeant un champ de colza.

 

 

 

Sous le regard médusé d’un chevreuil et d’un lièvre nous dînerons sous le soleil malgré un froid glacial.

 

Au chant du faisan, Kriss a dégusté une des pommes qu’elle a achetées sur le bord de la route.

 

 

Certains paysans mettent à disposition, à l’entrée de leur ferme, le fruit de leurs récoltes (pommes, œufs, légumes, pommes de terre…), avec le prix affiché et une caisse pour qu’on y mettre l’argent.

 

 

 

 

 

 

Dimanche 6 mai :

 

Réveil à 5 h 45.

 

Nous déjeunons vite car il fait frais. Un lapin traverse le champ. 8 h 15 nos reprenons la route.

 

En chemin, nous achetons de délicieux petits pains aux céréales et aux raisins.

 

Direction WESTERHORN, WRIST, BAD BRAMSTEDT et à midi nous atterrissons à l’aérodrome de HARTENHOLM. Nous assisterons à des sauts en parachute en simple ou double. Une dizaine de personnes ont sauté d’un pilatus. Superbe spectacle. Nous profitons du lieu pour y déjeuner.

 

 

 

Nous poursuivons par KLEIN, PONITZ et dressons le camp à HAFFKRUG. Le camping est un peu cher et ne dispose pas de wifi mais il est calme et agréable. Nous y trouverons un bon emplacement.

 

 

 

 

Bilan de la semaine :

 

 

Nous avons enfin compris comment utiliser la signalétique routière, surtout ne pas suivre les fléchages vélos qui sont surtout là pour la balade et non pour le voyageur itinérant. Suivre impérativement les panneaux routiers.

 

 

 



08/05/2012
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