CAP AU NORD

6ème semaine

Lundi 7 mai :

 

4 h du matin. Réveil en fanfare. Un grand coup dans la tente. Quelque chose de volumineux tombe sur la tente. Nous ne voyons et n’entendons rien. Peut-être un volatile qui a voulu se poser… Nous ne le saurons jamais.

 

Ce matin, il tombe des cordes et il fait froid. Nous manquons de courage pour nous lever. Nous partirons à 11 h 30, harnachés pour affronter cette météo pourrie.

 

 

 

  

Nous avons plié le campement sous la pluie. Tout est trempé.

 

 

Nous roulons doucement car c’est très vallonné. Ce sera ainsi toute la journée.

 

 

 

 

Les villes se succèdent NEUSTADT, avec son joli port,

 

 

 

 

 

 GROMITZ, CISMAR, GRUBE et ainsi jusqu’à GROBENBRODE où la carte nous indique un camping.

 

SURPRISE enfin un vrai camping. Propre, joli, en bord de mer, connexion wifi, propreté irréprochable, locaux neufs…

 

Nous décidons d’y faire une pause d’une journée pour la lessive, le blog et les jambes.

 

  

Peu de kilomètres aujourd’hui mais avec la remorque et les côtes incessantes c’est pas mal.

 

Ce soir nous prenons notre soupe et, bien sûr, pas le temps de terminer que la pluie nous tombe dessus de nouveau. Rangement en catastrophe de tout ce qui est dehors. On couvre les vélos et nous nous réfugions dans la tente. La soirée est terminée. Il est 19 h 30.

 

 

 

 

Mardi 8 mai :

 

Journée de repos.

 

Il fait beau. Pas froid. Juste un vent frais et un ciel bleu accompagné d’un grand soleil. SUPER !!!

 

Comme à chaque fois que nous nous arrêtons de pédaler, il fait grand beau.

 

Petit-déjeuner, douche, lessive, promenade au bord de la mer, déjeuner (nouilles au saumon, gâteau, bière) et sieste. Ca ce sont des vacances.

 

 

L’après-midi sera consacrée au blog. Suite à un problème de liaison internet, nous ne pourrons pas glisser les photos dans nos commentaires mais ce n’est que partie remise.

 

Le soir, restaurant chinois. Copieux et délicieux.

 

Il est 22 h. Nous allons nous coucher.

 

 

 

 

Mercredi 9 mai :

 

Nous allons prendre le bateau pour aller de PUTTGARDEN (Allemagne) à RODBYHAVN (Danemark).

 

Nous prenons un pont afin d'atteindre ce morceau d'île.

 

 

 

 

Mis en première ligne dans les files d’attente afin de monter dans le bateau, nous n’embarquerons qu’en derniers, après les poids lourds.

 

 

 

 

 

Nos semi-remorques mis en cale, nous rejoindrons le pont afin d’assister à un soi-disant exercice de sauvetage.

 

 

 

 

 

La traversée s’est bien passée.

 

Arrivés au DANEMARK à RODBYHAVN, nous déjeunons dans la première ville venue et nous y retirons des couronnes danoises.

 

 

Nous poursuivons la route vers MARIBO lorsque nous sommes pris par un orage carabiné.

 

Nous arrivons au camping. La personne est super sympa et en plus elle parle français.

 

Il tombe toujours des cordes, les éclairs illuminent le ciel. L’orage gronde. Nous décidons de louer un petit chalet car il nous semble difficile de planter la tente avec ce temps-là. Au moment de payer, l’orage se calme et le soleil revient. Il fait aussitôt chaud. Tout fume dehors. Incroyable ! Tant pis, nous gardons le chalet et allons travailler sur le blog.

 

 

Auparavant, visite de la vieille ville.

 

 

L’endroit est ravissant avec un superbe lac où des kayakistes évoluent.

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 10 mai :

 

 

La brume couvre le lac. Nous partons sous un soleil voilé accompagné de quelques gouttes. Nous passons par Guidborg, prenons le pont Storstromsbroen à Masnède pour nous rendre à Tappernoje.

 

 

 

 

Vu l'état du pont, nous sommes pressés de traverser les 3 km qui nous séparent de l'autre rive.

 

 

 

 

Le midi, nous avons déjeuné, sous la pluie et face au vent, au bord de la mer, dans un petit port de pêcheurs.

 

 

 

 

 

En route, nous avons été interpellés par un homme qui nous a photographiés et posé beaucoup de questions. Albert pense que c’est un journaliste local. Il nous souhaite bon voyage et nous reprenons la route.

 

 

Le soir nous arrivons à TAPPERNOJE dans un camping modeste.

 

A peine de temps de planter la tente en urgence que des cordes tombent et tomberont encore et encore.

 

 

Nous constatons que le pays est bien moins argenté que ceux que l’on vient de traverser.

 

 

 

 

Vendredi 11 mai :

 

 

Il a plu toute la nuit. Réveil à 6h 45. Nous nous dépêchons de tout ranger tant qu’il ne pleut pas. Nous
partons, sans pluie. Plus tard, nous aurons droit au soleil.

 

Dans l’après-midi, le vent se lève. Il forcit. Heureusement, nous l’avons dans le dos. Nous arrivons donc à COPENHAGUE avec un peu d’avance, en début d’après-midi. Des bourrasques de vent soufflent en rafales. Dans la ville, beaucoup de vélos sont à terre.

 

 

Après une rapide traversée de la ville, dans le flux et le reflux des innombrables vélos dont les diversités sont assez surprenantes, nous arrivons au rocher de la petite sirène. Assaillie par un bus d’asiatiques, nous n’arrivions pas à la trouver…

 

C’est bien l’endroit le plus incroyable qui soit. Nous avons vu un vélo couché, un vélomobile, des triporteurs, des vélos qui semblent croisés avec une trottinette…

 

 

 

 

La photo prise, nous poursuivons le long du littoral afin de reprendre notre route.

 

 

 

 

 

 

Le vent nous est désormais de côté ou de face. A plusieurs reprises, Kriss, malgré le poids de la remorque, a perdu l’équilibre et a fait des zigzags sur la route. Dangereux car cette fois-ci nous ne sommes plus sur des pistes cyclables mais au côté des voitures.

 

Quelques kilomètres plus loin, nous rejoignons un superbe camping situé à NAERUM. Dans une forêt verdoyante, un peu à l’abri du vent qui n’a pas cessé, nous dormirons dans un endroit très agréable.

 

 

 

 

Samedi 12 mai :

 

 

Le vent a soufflé toute la nuit. 5 h 30, nous nous sommes réveillés et suspendus à la tente afin de retenir les arceaux.

 

Aux dires d’Albert, Kriss s’est rendormie au bout de 5 mn alors qu’il était toujours suspendu à la toile et ce jusqu’à 7 h 30. Le vent enfin calmé, il a pu se rendormir. A 7 h 40, Kriss se réveille, en forme, et sonne le clairon. « Il faut se lever ».

 

Départ à 9h.

 

Depuis deux jours, les vitesses du trike sautent. Ce matin c’est pire. A peine partis, on s’arrête sur un parking afin de les régler et là on constate que la manette du changement de vitesses est cassée.

 

 

 

On trouve également un beau caillou incrusté dans le pneu avant droit. Il est rentré jusqu’à la toile. Heureusement qu’on l’a vu à temps sinon il aurait percé.

 

Nous nous rendons chez le marchand de cycle repéré la veille mais il ne peut rien pour nous. Il nous envoie à un second qui malgré sa bonne volonté n’a pas la pièce nécessaire et ne peut rien faire. Nous sommes samedi et il n’aura pas de pièces avant la semaine prochaine. Son seul commentaire : « Kapout ». Tant pis, Albert se débrouille et roule tout de même.

 

Selon notre habitude, nous nous arrêtons pour la friandise de 10 h 30 et apercevons, de nouveau, un vélomobile.

 

 

 

 

La pluie s’est mise à tomber pour ne plus nous lâcher avant la fin de l’après-midi. Il fait vraiment très froid, neige fondue, et le vent violent nous fait face. Nous n’apprécions pas le paysage à sa juste valeur. C’est dommage car le front de mer est magnifique.

 

Nous arrivons au ferry à HELSINGOR. Nous passons devant tout le monde avec nos vélos et embarquons les premiers.

 

 

Après une rapide traversée, nous quittons les premiers le bateau. Certains ont dû nous prendre pour des célébrités…

 

 

Nous débarquons en SUEDE et passons la douane sans aucune difficulté.

 

 

Sous la pluie, nous cherchons notre chemin, comme d’habitude.

 

Après avoir récupéré quelques couronnes suédoises, nous déjeunons chez un kébbab local qui était excellent. Nous nous y sommes réchauffés et séchés. Puis nous sommes repartis pour nos galères habituelles, sous la pluie.

 

Après des errements, deux bonnes heures plus tard, nous sommes sur la bonne route. Ouf ! Un peu de plus, on craquait et on prenait la seule autre route qui existait : l’autoroute.

 

C’est un passant, en rollers, avant bâtons, qui nous a indiqué la bonne direction. Le WE, il a pour habitude de s’y rendre à vélo.

 

Malheureusement il est trop tard pour espérer arriver au camping indiqué sur la carte (ANGELHOM).

 

Nous découvrons, par hasard, à HASSLARP, au bord d’un chemin, juste à côté d’une réserve naturelle. Un petit coin sympa à l’abri du vent. Le vent souffle à en perdre haleine mais le soleil est enfin de retour. Il fait si froid que nous déjeunons rapidement de notre habituelle soupe chinoise et à 20 h 30 nous sommes dans nos duvets.

 

Notre berceuse sera constituée des chants des différentes sortes d’oiseaux présents (coucou, hirondelles, pic-vert, etc..), du battement des ailes des cygnes qui se baignent dans l’étang, des jacassements des oies et de leurs petits, ainsi que du faisan qui pousse son cri d’amour et bat ses ailes pour attirer sa belle. Il est resté un long moment à côté de nous, jusqu’à ce qu’on s’endorme…

 

 

 

 

Dimanche 13 mai :

 

5 h 30 réveil. Tous les oiseaux chantent et les cygnes battent des ailes. Dans la nuit, un drôle d’oiseau ou de volatile a poussé son cri de guerre à plusieurs reprises. Surprenant mais pas désagréable.

 

En nous levant, nous avons rencontré un amoureux de la nature venu observer la faune. Intéressé par nos vélos, nous avons échangé quelques mots puis il nous a remis trois cartes précises de la région qui nous serviront bien aujourd’hui.

 

En chemin, nous apercevons un superbe moulin.

 

 

Les propriétaires nous font signe d’entrer et nous font les honneurs de leur propriété qu’ils restaurent eux-mêmes.

 

Ils sont en train de refaire la promenade qui servait au meunier afin d’orienter les ailes du moulin en fonction du vent. Nous découvrons également les meules qui ont servis, à l’époque, dont l’une est judicieusement implantée sur le perron de l’entrée. Les murs font plus d’un bras de longueur et sont constitués de gros blocs de granit. Tout ceci respire le bon goût et la qualité. Dans la précipitation, nous avons omis de leur demander leurs prénoms (si vous nous lisez, merci de réparer cet oubli).

 

 

 

Nous poursuivons notre route. Nous n’apercevons aucun commerce mais heureusement que nous avions deux boîtes de sardines en réserve.

 

Aujourd’hui il fait grand soleil. Le vent, assez fort, freine notre progression. Dommage ! En plus, il est
très frais.

 

Nous passons à MARGARETETORP. Le paysage change radicalement. En fait, nous franchissons une sorte de barrière montagneuse avec sa superbe forêt, torrent, qui sert de station de ski en hiver. Ce ne sont pas les Alpes, ni les Pyrénées non plus !

 

 

 

Vu la quantité impressionnante de Harley D. et de belles voitures dont beaucoup de Cadillac, nous avons cru nous trouver sur la route 66. En réalité, nous étions aux abords de la route E6. Coïncidence ?

 

 

Voici OKARUP et direction SKOTTORP puis LAHOLM. Enfin LILA TJARBY où la carte nous indique que nous trouvons.

 

La propriétaire nous indique que la veille au soir, ils ont subi un violent orage. Elle nous propose donc une petite cabane au lieu de notre tente. Vu la différence de prix, le froid, la météo capricieuse et notre besoin de nous reposer, ce qui est nécessaire, au vu des conditions climatiques de ces derniers jours, nous acceptons.

 

 

 

 

 

Bilan de la semaine :

 

Celle-ci nous aura vus quitter l’Allemagne, traverser le Danemark et aboutir en Suède.

 

La transition, entre l’Allemagne et la partie du Danemark que nous avons traversée et ce avant Copenhague, est flagrante. Le niveau de vie ne semble vraiment pas le même. Par contre, Copenhague est une ville grandiose tant par sa taille que par ses monuments. Et la zone côtière jusqu’à Helsingor est « le Pyla sur Mer».

 

 

 

 



08/05/2012
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